• Vendreauxchinois.fr : une entreprise d'avenirVoici une belle idée arrivée en France au mois de Juin, Vendreauxchinois.fr est en effet un site d'annonces pour les entrepreneurs chinois en France en Français et en Chinois.

    Le site regorge d'annonces en tout genre allant de la vente de chambres d'hôtes, de fonds de commerces jusqu'à des peintures en passant par des entrepôts...

    On trouve tout sur ce site qui n'est pas le premier du genre en Europe puisqu'un site italien (VendereAiCinesi.it) avait déjà été créé au début de l'année par deux jeunes hommes d'affaires. Ainsi, pour 75 Euros, le site traduit les annonces des Italiens en chinois et les place sur un site bilingue, pour les Chinois de passage en Italie, et sur plusieurs sites spécialisés en Chine.

    L'expérience italienne ayant été jugée satisfaisante, elle a été étendue à un autre pays européen, l'Espagne (Venderachinos.es), puis à la France.

    Le concept donc original permettra à l'avenir à des entrepreneurs français d'entrer en relation avec des investisseurs chinois en France et en Europe. Reste à savoir si les efforts de communication permettront au site français de prospérer.

    C'est en tout cas tout ce que je lui souhaite.

    Pour info, l'adresse du site : http://www.vendreauxchinois.fr/


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  • Immobilier en Chine : Le revirementParmi tous les revirements attendus cette année suite à l'arrivée au pouvoir des nouveaux dirigeants chinois, les actions touchant à l'immobilier auront certainement le retentissement le plus important.

    La revue China Economic Review nous donne ainsi une analyse des réformes à venir dans l'investissement immobilier.

    Le nouvel Etat chinois a en effet clairement exprimé ses intentions de faire pression sur la spéculation immobilière afin d'apaiser la société civile et permettre aux jeunes chinois de pouvoir se loger décemment. Cependant, si la volonté politique est bien là, la libéralisation de l'économie chinoise ces trente dernières années, a rendu plus difficiles les actions gouvernementales.

    Le gouvernement a ainsi acté une taxe de 20% sur la revente de la résidence secondaire pour les chinois. L'acompte obligatoire pour l'acquisition d'une résidence secondaire est également passé de 60% à 70% du prix d'achat. Le tout avec un taux hypothécaire passé de 1,1% à 1,3%. Les mesures sont donc dissuasives mais n'ont pas empêché malgré tout une hausse des prix continue de 5,34% le mois dernier.

    Malgré tout, Moody's a prédit dernièrement un ralentissement des ventes et un dégonflement des prix sur l'ensemble de l'année 2013 mais les analystes restent sceptiques sur ce constat.

    Les autorités affichent en tout cas assez clairement une volonté de stabiliser les prix pour aider les jeunes couples à accéder à la propriété et dissuader les investisseurs de spéculer dans l'immobilier.

     

    Immobilier en Chine : Le revirementCependant, les actions les plus louables ont aussi leurs revers et nombreux sont les propriétaires qui ont augmenté les prix de vente en prévision de la hausse des taxes à venir, ce qui pourrait nourrir l'inflation des prix, du moins à court-terme. De plus, les taxes foncières étant faibles en Chine pour le moment, beaucoup d'investisseurs possédant de nombreux biens immobiliers, pourraient être tentés de ne pas mettre les biens en vente et ainsi d'alimenter la pénurie d'offre de logements.

     

    Malgré les limites de ces nouvelles politiques, il semblerait que l'Etat Chinois commence à engager des actions sérieuses pour ralentir la bulle immobilière que connaît le pays depuis des années. Les réformes de ces derniers temps ne donneront leurs fruits que dans quelques années mais marquent tout de même la tendance du Gouvernement à engager des avancées sociales majeures dans le pays.


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  • Qianhai : Le futur Manhattan de la rivière des PerlesQianhai n'est pas un nom évocateur pour le moment, cependant cette zone économique expérimentale de Shenzhen, est en phase de devenir un pilier de la libéralisation du système financier chinois.

    Ce district de 15km2 à l'ouest de la ville pionnière de l'économie chinoise Shenzhen, devrait en effet devenir la zone test de la libéralisation et de la convertibilité du Yuan avec le Dollar mais aussi, plus largement, un centre d'innovation en terme de services financiers pour la Chine. Cette convertibilité du Yuan, tant attendue par les milieux financiers, avait démarré en 2009 avec l'autorisation pour des entreprises chinoises d'effectuer des transactions en RenMinBi (Yuan chinois) avec Hong Kong entraînant une accumulation de la devise chinoise dans l'ancienne colonie Britannique et des difficultés pour réinvestir cet argent : Qianhai servira donc de porte d'entrée pour le retour de ce capital en Chine Continentale.

    Le "futur Manhattan" de la rivière des Perles comme l'évoque le South China Morning Post porte bien son nom. En effet, telle la Grosse Pomme, Qianhai est sortie de terre à partir de marécages et comme New York, sa situation au delta de la rivière la plus fréquentée du sud de la Chine, en fait un centre naturel pour tout type d'activités.

    Le rôle de Qianhai a ainsi été planifié par les autorités centrales, les responsables de la province du Guangdong, mais a aussi bénéficié des précieux apports de consultants de Hong Kong afin de dynamiser au mieux la zone et proposer des services réellement innovants. Des créanciers hongkongais ont également mis plus de 250 Millions d'Euros sur la table pour permettre aux entreprises de démarrer leurs activités.Qianhai : Le futur Manhattan de la rivière des Perles

    Pékin a malgré tout freiné un peu l'engouement des financiers de Hong Kong en refusant certaines propositions telles que la création de banques en ligne ou encore la mise en place d'un centre de transaction dédié au marché de la réassurance.

    Le gouvernement chinois lance donc une nouvelle réforme financière cette fois, et y met les moyens, Pékin injectera en effet 40 Milliards de Yuan (4,2 Milliards d'Euros) dans le projet d'ici fin 2013. Il espère ainsi pouvoir dégager pour 16 Milliards d'Euros de PIB d'ici 2020.


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  •  Arte diffuse ce soir une série de reportages sur la Chine. Ceux-ci reviennent sur les nombreuses facettes du développement économique du pays.

    Un reportage en particulier a attiré mon attention. Il traite des difficultés économiques que rencontre la ville de Wenzhou : fief du capitalisme privé des petites entreprises en Chine et berceau de nombreux chinois immigrés en France.

    Je vous laisse le soin de visionner ce reportage : 

    http://future.arte.tv/fr/sujet/demain-le-monde-parlera-t-il-chinois#article-anchor-216


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  • Hong Qi veut concurrencer Rolls RoyceAu dernier salon de Shanghai, la marque Hong Qi (Drapeau rouge !) exposait trois limousines "rétro" et kitsch à souhait évoquant les fameux véhicules de parade réservées aux dignitaires de la République populaire de 1958  aux années 70 , même si le Grand Timonier" Mao Zedong l'utilisa très peu lui-même. La production au compte-gouttes de ces engins inspirés des grandes voitures américaines cessa au début des années 80. Au cours la décennie suivante, les Hong Qi ne furent plus que des... Audi légèrement modifiées. Logique : Hong Qi dépend du constructeur chinois FAW, partenaire de Volkswagen et d'Audi.Mais, à la fin des années 2000, FAW a décidé de relancer réellement le label avec des produits originaux, dont le design s'inspire clairement des limousines emblématiques du passé. 

     
     

    Prix faramineux

    La version longue L9, qui mesure 6,40 mètres, 1,20 mètres de plus qu'une Mercedes S version longue, a même joué un grand rôle dans les cérémonies officielles pour le 60 ème anniversaire de l'avènement du communisme. Les prix sont estimés par la presse chinoise entre 850.000 et un million d'euros : deux fois le tarif d'une Rolls Royce Phantom.

    Investissements dans la marque

    Pour l'instant, à part les officiels, qui d'ailleurs roulent aujourd'hui en Audi, on ne peut pas dire que les Chinois fortunés soient attirés par ces véhicules. Au salon de Pékin 2012, il y a juste un an, FAW avait pourtant annoncé un investissement de 10,5 milliars de yuans (1,2 milliard d'euros) dans les cinq ans pour développer la marque avec des nouveaux modèles, dont des SUV (4x4). 

    Article La Tribune


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  • A l'heure du lynchage des paradis fiscaux en Europe et aux Etats-Unis, Hong Kong choisit un flegme tout britannique face à cette "banalité" du milieu des affaires.

    Le flegme de Hong Kong face aux paradis fiscauxUn article paru dans Le Monde dernièrement revient sur cette ambivalence de l'ex-colonie Britannique. Les acteurs du monde des affaires de HK ont depuis longtemps intégré les paradis fiscaux dans leur langage. Ainsi, BVI (British Virgin Islands) est un acronyme courant désignant les sociétés offshores enregistrées dans ces îles à la fiscalité trop avantageuse. 71% des sociétés côtées à la bourse de Hong Kong auraient ainsi leur siège dans des paradis fiscaux (Iles Caïmans, Bermudes...).

    La ville s'y retrouve malgré tout et reçoit des bénéfices certains de ce deal. D'ailleurs, si Hong Kong n'est pas considérée comme un paradis fiscal black-listé par l'OCDE, la ville a tout de même été classée dans le top 10 des paradis fiscaux par Forbes : un statut donc ambigu entre paradis fiscal et zone fiscale avantageuse. Les dispositifs fiscaux de Hong Kong ont ainsi été définis lors de la rétrocession en 1997 de la Grande-Bretagne à la Chine. D’après cet accord, l’arrangement devrait être maintenu jusqu’au moins 2047.

    Le flegme de Hong Kong face aux paradis fiscauxLa souplesse de la constitution d’une société hongkongaise offre ainsi la possibilité de s’en servir comme société offshore (même si le statut en tant que tel n’existe pas), c'est-à-dire une société qui s’implante à Hong Kong pour des raisons exclusivement fiscales, sans y développer d’activité. Ces sociétés sont difficiles à repérer car le créateur de l’entreprise peut préserver son anonymat en nommant un « nominee director », qui s’occupe de la société et fait figure d’actionnaire dirigeant aux yeux des tiers à sa place. Beaucoup de sociétés n’ont pas de bureaux physiques car il ne s’agit pas d’une obligation, mais possèdent seulement des boîtes aux lettres abritées par un « Company Secretary ». Une seule personne peut enregistrer une société sans capital minimum imposé. En vertu du principe de territorialité, le taux d’imposition est de 0% sur tous les bénéfices réalisés hors de Hong Kong et de 17,5% sur les bénéfices et revenus réalisés directement sur le territoire (un taux en dessous de la moyenne mondiale). Hong Kong n’impose pas non plus de TVA et il n’existe pas d’impôt sur les les dividendes ou les intérêts. Par ailleurs, la ville respecte le secret bancaire de manière stricte.

    comment, dans ces conditions, ne pas considérer le territoire comme un paradis fiscal?

    La ville revoit sa politique 


    Le flegme de Hong Kong face aux paradis fiscauxPour lutter contre la corruption, des accords bilatéraux ont été signés, notamment avec la France pour l’échange de renseignements fiscaux entre les deux pays. Mais Hong Kong ne donne des renseignements sur les contribuables français que dans le cadre d’une procédure judiciaire comme un redressement fiscal : cela reste donc une démarche lourde et rare.

    Hong Kong tente de lutter contre son image internationale de paradis fiscal. Elle s’est fermement engagée à respecter les règles de l’OCDE et les nouvelles règles anti-blanchiment sont aussi sévères qu’en France. L’obligation « Know Your Client » pour les avocats et les banquiers demande d’enquêter systématiquement sur la provenance des fonds et permet de traquer les évadés fiscaux en fraude. La loi hongkongaise oblige, au moindre doute, l’avocat ou le banquier à dénoncer immédiatement son client aux autorités.

    S’il existe toujours une grande souplesse en matière de droit des sociétés à Hong Kong, la lutte contre l’évasion fiscale hors-la-loi et le blanchiment d’argent est de plus en plus virulente depuis que l’OCDE a menacé de mettre Hong Kong sur la liste noire des pays non-coopératifs en matière fiscale.


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  • Les 12 Commandements du Business en ChineVous trouverez ci-dessous un lien vers le blog Shanghaiist qui publie aujourd'hui un article (en Anglais) de Stanley Chao qui revient sur ses 20 ans d'expérience professionnelle en Chine en tant que consultant aux entreprises désireuses de travailler dans le pays.

    Ses différentes mésaventures l'ont amené à établir une liste de 12 règles sur les erreurs à éviter pour ne pas échouer en Chine. Il s'agit donc d'un regard extrêmement lucide sur le pays qui permettra certainement à certains entrepreneurs occidentaux d'éviter les revers que la croissance vertigineuse chinoise dissimule trop bien.

    http://shanghaiist.com/2013/03/05/12_rules_for_doing_business_in_china_for_small_medium_enterprises_stanley_chao.php


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  • Pékin prévoit une croissance de 7,5% pour 2013A la veille de la prochaine assemblée du peuple, le premier ministre sortant Wen Jiabao souhaite contenir la croissance chinoise avec un objectif de 7,5% sur l'année. La croissance du budget militaire sera cependant toujours soutenue avec une hausse prévue en 2013 de 10,7% (contre 11,2% en 2012) pour atteindre 115,7 Milliards de Dollars, ceci afin de poursuivre la modernisation de l'armée chinoise et réduire l'écart technologique avec les Etats-Unis.

    Le gouvernement prévoit donc de contenir l'économie globale pour garantir une inflation stable à 3,5% et conserver une "politique monétaire prudente".

    Ces préconisations interviennent à l'approche de l'ANP (Assemblée Nationale Populaire) qui doit se tenir le 17 Mars prochain et qui consacrera officiellement les futurs dirigeants du pays : Xi Jinping (Président) et Li Keqiang (Premier Ministre).

    Ces mesures répondent donc aux objectifs à venir de la chine, à savoir :

    - Un développement plus harmonieux davantage tourné vers le peuple avec une maîtrise de l'inflation à un niveau acceptable, un frein à la spéculation immobilière notamment ou encore la mise en place d'une protection sociale... Il s'agit donc de ne plus alimenter l'économie en liquidités de manière aussi soutenue que dans les années 2000 pour calmer la frénésie de croissance du pays.

    - Une affirmation de la puissance diplomatique et militaire de la Chine sur le plan international pour contrer l'hégémonie américaine encore forte.

     

    Le prochain gouvernement chinois aura donc pour défi de garantir une meilleure qualité de vie pour sa population tout en renforçant la puissance de la Chine sur le plan international.


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  • La Chine a depuis quelques années multiplié les rachats ou prises de participations dans des infrastructures portuaires à travers le monde.

    La Chine poursuit ses achats de ports

    Certains ports de Corée du Nord sont ainsi sous pavillon chinois. D'autres rachats d'embarcadères dans le port du Pirée en Grèce ou d'entrepôts au Havre, en Russie... ont également fait la une de l'actualité économique ces dernières années.

    Un article daté d'aujourd'hui revient sur cette stratégie chinoise suite au rachat dernièrement du port de Gwadar au Pakistan par la société d'Etat chinoise China Overseas Ports Holding. Cette opération répond ainsi à une stratégie évidente de la Chine de maîtriser au mieux ses importations de pétrole tout en contournant son ennemi N°1 dans la région : l'Inde.

    http://www.lepoint.fr/monde/la-chine-achete-le-port-pakistanais-de-gwadar-18-02-2013-1629113_24.php

    Bonne lecture


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    Huawei lance le Smartphone pour l'AfriqueLa société chinoise de téléphonie mobile Huawei se lance à la conquête du marché africain.

    La firme s'est associée à Microsoft afin de commercialiser un Smartphone bon marché dans 7 pays d'Afrique (Afrique du Sud, Angola, Côte d'Ivoire, Egypte, Kenya, Maroc et Nigéria).

    Le prix de ce téléphone baptisé Huawei 4Africa, devrait avoisinner les $200, soit plus de trois fois moins cher que la moyenne. Microsoft y installera son dernier système d'exploitation Windows8.

    Huawei et Microsoft ont perçu les potentiels énormes de croissance sur ce continent où le nombre d'abonnés a été multiplié par 32 entre 2000 et 2012 pour atteindre 500 millions de personnes. Autre donnée intéressante : seuls 10% de ces abonnés possèdent des Smartphones offrant ainsi un potentiel de croissance immense. D'autant plus que sur le continent africain, l'achat d'un ordinateur reste onéreux et dans ces conditions, la possession d'un Smartphone permettrait aux jeunes africains de pouvoir utiliser les fonctionnalités d'un PC sans en supporter le coût trop élevé.

    Cependant, si Huawei et Microsoft arrivent à point nommé sur le marché africain, ils ne sont pas les seuls à avoir perçu les opportunités de business sur le continent. Apple travaille en effet sur un Smartphone à destination des pays émergents avec dans le viseur : l'Afrique et la Chine où ses produits sont actuellement trop chers pour être vendus à grande échelle.

    La guerre des Smartphones se déplace vers les marchés émergents et les acteurs du marché adaptent leurs stratégies pour s'imposer.

     


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  • Je vous ai sélectionné ci-dessous un article du magazine Chine Plus qui effectue une analyse du futur de la croissance chinoise.

    Le point de vue de cet article est personnel à son auteur mais évoque des questions que l'on associe peu à ce pays qui a longtemps connu une croissance de son PIB à deux chiffres :

    http://www.chine-plus.com/eco_business/2013/0130/1249.shtml

    Bonne lecture


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  • La construction d'un pont sur la rivière Yalu entre la Chine et la Corée du Nord avance à grands pas.

    D'ici l'année prochaine, ce pont à quatre voies sera ouvert à la circulation entre les deux pays. Il remplacera le pont actuel à sens unique construit en 1973 sur la rivière Yalu.

    Plus qu'une simple voie de communication, cet édifice est la concrétisation du début d'ouverture de la Corée du Nord. L'influence de la Chine commence à porter ses fruits et le "modèle socialiste" de Pékin pourrait s'exporter.

    Kim Jong-Un, jeune leader de Corée du Nord a depuis quelques mois montré des gestes d'ouverture... économique, bien entendu. La Chine, grand frère de la Corée du Nord, n'y est pas étrangère. Après des années à essayer de convaincre Kim Jong-Il, c'est finalement en passant par son fils qu'ils débutent cette nouvelle ère de relations économiques.

    Cela fait déjà une bonne décennie que des chinois sont aller ouvrir des usines en Corée du Nord et le gouvernement chinois a multiplié les investissements dans le pays ces dernières années. Ainsi l'entreprise d'Etat chinoise Yanbian Haihua a t-elle acheté les droits d'exploitation du port de Chongjin en Corée du Nord pour une durée de 30 ans.

    La Chine, seule alliée du pays trouve son compte dans ces relations. Sa position de financier et d'allié diplomatique lui permet d'avoir accès à presque tous les secteurs en Corée du Nord. Pékin souhaite que la Corée du Nord suive son modèle afin d'éviter au pays d'imploser. Ils souhaitent donner au système politique actuel les moyens de survivre.

    Le principe de Zones économiques Spéciales instaurées en chine dans les années 1970 a ainsi fait son apparition en Corée du Nord ces dernières années. La Chine a par exemple investi 2,33 Milliards d'Euros dans le développement d'une zone de libre-échange autour du port de Rason dans le Nord-Est de la Corée du Nord.

     

    La chine a tout intérêt à protéger le système Nord-Coréen afin de maintenir sa position privilégiée dans le pays. Les projets tels le pont de la rivière Yalu sont donc appelés à se multiplier dans les prochaines années.


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